Entorse
Quand je suis arrivée à Cahors pour la rentrée et que j'ai passée ma première journée à explorer la ville, j'ai pensé tout de suite que je ne terminerai pas l'année sans me fouler la cheville. Des trous partout, dans la rue et sur les trottoirs, sans compter les racines qui soulèvent les pavés et les feuilles mortes jamais ramassées pourrissant à même le trottoir et formant une sorte de bouillasse particulièrement glissante.
Ma prédiction s'est avérée exacte, et depuis deux semaines je suis dôtée d'une magnifique paire de béquilles pour au moins quinze jours encore. C'était en sortant de la gare. Je n'ai pas vu le trou dans lequel mon petit pied gauche s'est misérablement vautrée avant d'être traversé par une douleur qui m'a laissée au bord de l'évanouissement. Une heure plus tard j'avais une balle de golf à la place de la malléole et je ne pouvais plus faire un pas. Une nuit inconfortable plus tard et j'étais aux urgences!
Ouf, rien de cassé malgré l'état de mon pied, énorme et tuméfié, mais une belle entorse. Interdiction de poser le pied et béquilles indispensables. Sans oublier une bonne dose de patience à consommer sans modération.
L'anonymat du blog présente un sacré avantage. Sans lui, je ne pourrais pas dire ce que je pense très fort. Et oui, je suis bien contente même si c'est un peu galère. J'ai enfin les béquilles dont je rêvais depuis le collège, et aussi l'occasion d'être remarquée.
